Enfin, je veux dire sa langue! Le français qui sourit volontiers des piètres performances de Barbara Hendricks ou Tina Arena s’aventurant dans notre idiome ne manque pas non plus de se ridiculiser quand il chante en anglais. Ou plutôt en américain. Je ne parle même pas des « z » au lieu de « th », qui révèle impitoyablement notre frenchitude, mais des subtiles différences entre le [i] de tea et le [e] de with. Vous n’entendez pas la différence? Alors visionnez vite cette fantastique leçon de phonétique américaine de Elisabeth Howard, prof californienne dont j’ai déjà parlé ici (voir son portrait).